Comment mettre chaque action bout à bout? Que faire?
Vains Dieux! C’est si simple!
A la fin de chaque saison, il stagne des tonnes de détritus dans l’Himalaya. Faut-il euthanasier les alpinistes? Ce serait sans doute une solution qui conviendrait à J.P des F, si j’en crois le ton de sa réponse.
Mais il existe d’antres façons d’aborder le problème:
en premier lieu, l’éducation. Il ne fait aucun doute que nous n’avons pas tous le même sens des responsabilités, c’est clair. C’est précisément pour cela que la planète dérive.
Si les impétrants à l’Himalaya voyaient leurs autorisation d’escalader assujéttie à trois mois de stage de nettoyage de la montagne, de TIG (Travaux d’Intérêt Général), ils ne se bousculeraient pas pour aller la polluer!
En second lieu, l’autodiscipline. Celle-ci fonctionne avec le sens des responsabilités.
Bien des actions peuvent être entreprises à un niveau individuel:
ramasser un papier ou une canette qui traine dans la rue, ne pas laisser les "cadeaux" de ses animaux domestiques sur le trottoir, pratiquer le tri sélectif et le réclamer lorsqu’il n’existe pas – ce que de nombreuses communes réclament, soit dit en passant, ne pas utiliser sa voiture pour un oui ou pour un non. Economiser l’eau, l’électricité, ne pas gâcher, jeter aux ordures quand on peut faire autrement…
Propager ce type de comportement éduqué et responsable partout où c’est possible.
Bien sûr, cela n’empèchera pas les individus inadaptés de se conserver leur comportement associaux. Mais en revanche le nombre finira par submerger ces irréductibles, jusque dans les derniers recoins des entreprises pollueuses…
En tout état de cause, et pour vous répondre concrètement sur la question du produteur artisan isolé, face aux machines infernales que l’occident produit, il existe déjà des actions concrètes telles que le commerce équitable, les initiatives de financement des entreprises individuelles, les associations et ONG qui travaillent dans le domaine.
Et si vous vous documentez sur le sujet, vous verrez que la France agit aussi. Pas seulement en traquant les pollueurs de haute-mer.
Des entreprises comme Total ou la Shell consacrent des bugdets collossaux chaque année pour rendre leurs sites non pollueurs. Il faudra du temps, de la patience, mais ce combat peut être gagné.
Il suffit de s’y mettre!