Provocations?

Là se situe la vraie question. La question n’est pas de prendre position face au port de la Burqa ou de tout autre signe ostentatoire.

La question est de savoir ce que nous devons faire face aux provocations.

Il est indéniable qu’il existe aujourd’hui un "esprit de provocation", de défi, face à notre cadre social et nos institutions.
Cette provocation arrogante n’est ni le fait des femmes en particulier, ni le fait de l’Islam en particulier. Bien des hommes trouvent aussi prétextes à provocations.

Pourquoi alors pointer la Burqa, ou le Tchador, ou la Kippa, plutôt que le Tagueur?

Jeter son emballage Mac-Do, ses bouteilles de Kro ou son paquet de clopes à 2 mètres d’une poubelle vide, n’est ce pas pure provocation?

L’arrogance dans certaines situations quotidiennes n’est elle pas pure provocation?

Répondre par la force ou des nouvelles lois à ces provocations n’a pas de sens. Au contraire cela les alimente. Evidemment, ça marche!

Seule une réponse intelligemment pensée peu endiguer un tel phénomène.
Mettre une claque à un enfant turbulent n’est pas fait pour le calmer. L’amener à canaliser son énergie dans des activités profitables, positives pour lui, là se situe la réponse.

Il en est de même pour tous ces agités du bocal que sont les provocateurs. Il faut arriver à les occuper. Sainement.

Et seulement alors, si l’éducation, l’enseignement, la patience n’y font rien, il sera temps d’utiliser des mesures coercitives.

Ce contenu a été publié dans Droit à la dignité. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


*