Répartition ou capitalisation? Faux problème! – édité le 17/06/2009 à 21:10

Ah, la capitalisation… Encore faut-il avoir les moyens de capitaliser! Ce qui n’est pas forcément le cas de tous.

Si ceux qui ont ces moyens là s’inquiètent aujourd’hui du devenir de leur épagne à long terme, que dire alors du pauvre bougre qu’on licencie à 50/55 ans, à qui il va manquer 20 ou 30 trimestres pour bénéficier de sa retraite "par répartition" au taux plein?

La recette est diaboliquement simple: On ne peut donner que ce que l’on a. Et s’il y a zéro dans les caisses, il y aura zéro à reverser!

En vérité, la faillite du système des retraites repose sur un mensonge institutionnel: celui de faire croire aux laborieux qu’ils auront droit à une vie pépère après s’être ruiné la santé au travail.

L’erreur vient de l’idée de croire que les institutions peuvent se substituer ad libitum à la responsabilité individuelle, qu’elles peuvent "prendre en charge" le citoyen dans toute sorte de registres: santé, études, travail, chômage et retraite. Quel absurdité!

Ce qu’il faut enseigner à nos enfants, c’est qu’ils sont responsables d’eux-mêmes et de leur devenir. Ce que les institutions proposent n’est en aucun cas une "prise en charge", mais bel et bien "un plus", la cerise sur le gâteau.

Ce contenu a été publié dans Retraites. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à Répartition ou capitalisation? Faux problème! – édité le 17/06/2009 à 21:10

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


*