Le droit à la différence… Article du 17 Mars 2008

Notre époque veut que tout le monde soit non fumeur, sobre, hétérosexuel.
Notre société voudrait que chacun soit républicain, démocrate et adopte la « pensée unique ».

Elle impose tant que faire se peut une vie sage, rangée et raisonnable, et rejette farouchement la singularité, l’autre, pour peu qu’il présente une différence…
Être fumeur, se prendre une cuite, être bi, homo ou trans, black, beur ou asiatique, être anarchiste ou royaliste, toutes ces différences sont, pour une foule « bien pensante », des tares qu’il faudrait éradiquer. Charmante société…

Ëtre « normal » ? c’est être blanc, hétérosexuel, salarié, démocrate, non fumeur, non buveur et faire l’amour « missionnaire » entre deux messes…
J’emmerde la normalité et ses chantres !

Les fleurs, ah, les fleurs ! Aimez-vous les fleurs ? J’aime les fleurs : de toutes sortes, les roses, les tulipes, les hibiscus, les orchidées… Trésors de beautés, de variétés… Plaisir des yeux, des odeurs… Et si mes préférées sont les orchidées, ce n’est pas pour autant que je refuserai des roses !

Eh bien ! L’humanité est ainsi, comme les fleurs : il y a des personnes de toutes sortes, de toutes races, de toutes confessions, de toutes tendances, de tous sexes. Et les préférences de chacun ne doivent pas devenir prétextes au rejet, à la négation de l’autre.

Une société qui rejette la différence, qui nie ses membres ou les marginalise du fait de leur différence, est une société qui a peur, une société de faibles.

Alors, défendre le droit à la différence, le revendiquer même, c’est s’exposer. C’est se destiner à être montré du doigt. C’est se désigner à la vindicte populaire, stigmatiser toutes les haines, les rancœurs, les envies, les jalousies.
La norme sociale ? Le comportement le plus asocial qui soit, est celui qui dénie à l’autre le droit à la différence, le droit d’exister pour ce qu’il est, tel qu’il est.
Lequel est le plus immoral, celui qui aime l’amour sous toutes ses formes, ou celui qui dénie le droit à l’autre de vivre autrement ?

Alors…
J’aime la Femme, la vraie. Celle qui est femelle jusqu’au bout des ongles. Qui joue la relation avec son homme en virtuose. Où désirs, plaisirs, compréhension, partage et complicité sont les mots fondateurs.

L’important n’est pas de dire « je t’aime », mais de le prouver.

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